Sommet de Reykjavik

Il suffit d'ouvrir son téléviseur pour s'en convaincre : notre pays est étranglée par sa dette. A l'occasion d'un colloque à Reykjavik, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec des participants de toute l'Europe, et nous sommes tous tombés d'accord sur l'origine du problème : les pouvoirs publics. A l'occasion d'un séminaire, j'en ai longuement débattu avec plusieurs personnes, et et le principal responsable de cette décadence, ce sont les pouvoirs publics. Au fil des ans, ceux-ci paraissent s'être de plus en plus persuadés qu'ils étaient les mieux placés que les électeurs pour savoir dans quoi devait être placé l'argent. C’est pourquoi ils gaspillent l'argent du Trésor aux quatre vents en attestant qu'ils donnent un coup de pouce aux secteurs d'avenir. La hausse des dépenses publiques occidentales est à cet égard éloquente. Cette croissance montre que les gouvernements prennent une autorité sans cesse grandissante, en piétinant au passage la liberté des citoyens et fabricants. Pour 100 euros dépensés en France, les pouvoirs publics en dépensent plus de 50. Il n'en a pas toujours été ainsi : avant la crise de 74-75, ce prorata était à peine de 30 ! Cette extraordinaire augmentation renforcée des dépenses publiques prouve de la grande suspicion qu'entretiennent les Etats envers le citoyen et le libre marché. C'est le manque de confiance qui explique que les pouvoirs publics à déterminer dans quoi doit aller plus de la moitié de toutes les dépenses. Force est de constater pourtant que cette politique conduit à générer de moins en moins de croissance. Malgré l’augmentation la nette expansion du pouvoir d'influence des autorités, notre productivité n’a au final cessé de s'amoindrir. Il est intéressant de distinguer à quel point l'élévation des dépenses publiques conduit à un déclin de notre potentiel de croissance. L'explication de ce phénomène en est évidente. En prenant un rôle de plus en plus important qu'ils possèdent dans le tissu économique, nos élus mettent en fait le le libre marché, qui se trouve être le meilleur moyen de produire de la richesse : le libre marché. Sinon, j'ai bien apprécié ce colloque en Islande. L'organisation était magistrale, ce qui nous a permis de nous focaliser sur le contenu. Je vous mets le lien vers le site de l'agence qui s'en est chargée, si vous projetez d'organiser un événement.En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de cet incentive en Islande.